Actualités juridiques - Droit du travail
- Fanny LE GUEN
- 5 sept. 2024
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 janv.

Vous souhaitez vous tenir informé des évolutions et actualités du droit du travail ?
Retrouvez régulièrement un concentré d'informations qui vous permet, en un coup d'oeil, d'identifier ce qu'il y a à retenir en matière de droit du travail et d'approfondir ce qui vous intéresse particulièrement.
Pour ce faire cliquer sur le sujet qui vous intéresse 👆 et consulter les ressources mises à disposition 🔗.
CONTRAT DE TRAVAIL
Embauche
👆 Rupture de la période d'essai
✴️ La rupture de la période d'essai par l'employeur après son expiration s'analyse en un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
🔗Cass. soc. 3-7-2024 n° 22-17.452
👆 La durée des CDD, même discontinus, s'impute sur la période d'essai prévue au CDI ultérieur
✴️ Lorsque, à l'issue d'un ou de plusieurs CDD, la relation de travail se poursuit par un CDI sur un même emploi, la durée de ces contrats s'impute sur la période d'essai éventuellement prévue au CDI, peu important que les CDD aient été espacés de courtes périodes
Exécution du contrat
👆Les critères qui définissent la nature de la relation de travail
✴️ Comme l’a rappelé la Cour de cassation, dans une décision du 3 juillet 2024, l'existence d'une relation de travail ne dépend ni de la volonté exprimée par les parties ni de la dénomination qu'elles ont donnée à leur convention mais des conditions de fait dans lesquelles est exercée l'activité des travailleurs. Le lien de subordination est caractérisé par l'exécution d'un travail sous l'autorité d'un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquements.
Le lien de subordination est le critère essentiel à la reconnaissance du contrat de travail.
Rupture
👆 Modalités de rupture de la clause de non-concurrence
✴️ Dès lors que la clause de non-concurrence prévoit la possibilité pour l'employeur de renoncer à cette clause par lettre recommandée avec avis de réception dans un délai de 15 jours maximum après la notification de la rupture du contrat de travail, l'envoi d'un courriel ne peut pas avoir cette conséquence
🔗Cass. soc. 3-7-2024 n° 22-17.452
👆 Refus d'un CDI et indemnité de fin de contrat en CDD
✴️ Selon l’article L 1243-10 du Code du travail, l'indemnité de fin de contrat n'est pas due lorsque le salarié refuse d'accepter la conclusion d'un contrat de travail à durée indéterminée pour occuper le même emploi ou un emploi similaire, assorti d'une rémunération au moins équivalente. Une cour d’appel ne saurait donc condamner l'employeur au paiement d'une indemnité de fin de contrat, en retenant que la proposition de l'employeur de transformation du contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée a été faite après la demande de non-renouvellement du contrat de travail de la salariée, alors que l'employeur avait offert la conclusion d'un contrat de travail à durée indéterminée avant le terme du contrat à durée déterminée.
🔗 Cass. soc. 3-7-2024 n° 23-12.340
👆 Rupture conventionnelle et vice de consentement de l'employeur
✴️ Ayant constaté que le salarié avait volontairement dissimulé des éléments dont il connaissait le caractère déterminant pour l'employeur afin d'obtenir le consentement de ce dernier à la rupture conventionnelle, la cour d’appel a pu décider, sans faire peser sur l’intéressé une obligation d'information contractuelle, ni porter atteinte à sa liberté d'entreprendre, que le consentement de l'employeur à la rupture avait été vicié. Par conséquent, la rupture est nulle et produit les effets d'une démission.
🔗Cass. soc. 19-6-2024 n° 23-10.817
👆 Avertir par téléphone un salarié de son licenciement peut rendre la rupture abusive
✴️ Le licenciement annoncé au salarié lors d'une conversation téléphonique, avant l'envoi de sa lettre de licenciement, est verbal et donc sans cause réelle et sérieuse. Peu importe que l'employeur justifie cette démarche par la volonté d'épargner au salarié l'annonce publique de cette rupture.
REMUNERATION
Partage de la valeur
👆 Le partage de la valeur au sein des TPE
✴️ Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025, les entreprises d'au moins 11 salariés, non soumises à l'obligation de mettre en place la participation, devront mettre en place un dispositif de partage de la valeur dès lors qu'elles réalisent un bénéfice net fiscal positif au moins égal à 1 % du chiffre d'affaire pendant trois exercices consécutifs.
FORMATION
👆 Le reste à charge Compte Personnel de Formation (#CPF) est fixé à 100 euros
✴️ Depuis le 2 mai 2024, le salarié qui mobilise son CPF doit s’acquitter d’une participation financière obligatoire. Un décret du 29 avril 2024 fixe le montant de ce reste à charge à 100 euros et précise les cas d’exonération.
Concrètement, le titulaire du compte sera débité du coût de la formation après déduction de ces 100 euros. Cette somme devra être payée via la plateforme Mon Compte Formation.
Cette participation financière peut être prise en charge par l’employeur ou par un Opco.
Selon l'article L.6323-7 du code du travail, cette participation financière n'est pas due :
par les demandeurs d'emploi ;
par les salariés dont le coût de la formation est supérieur au montant de leur solde CPF et fait à ce titre l’objet d’un abondement de l’employeur.
Selon le décret du 29 avril, elle ne l'est pas non plus lorsque le titulaire du CPF :
décide de mobiliser tout ou partie des points inscrits sur son compte professionnel de prévention (C2P) pour financer tout ou partie des frais d'une action de formation professionnelle continue en vue d'accéder à un emploi non exposé ou moins exposé aux facteurs de risques professionnels mentionnés au I de l'article L.4163-1
fait usage de l’abondement qui lui a été versé en tant que victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle atteinte d’une incapacité permanente supérieure ou égale à 10 %
TEMPS DE TRAVAIL & CONGES
👆 Acquisition de congés pendant un arrêt maladie
✴️L'acquisition de droits à congés payés pendant un arrêt maladie est expressément prévue par loi, qui, par ailleurs, fixe une période de report des congés non pris du fait de l'arrêt de travail et impose à l'employeur d'informer sur le sujet. Elle règle également la situation pour le passé.
🔗Loi 2024-364 du 22-4-2024 art. 37 : JO 23
👆Refus par le salarié du temps partiel préconisé par le médecin du travail
✴️ Le salarié peut refuser d'être réintégré à temps partiel comme préconisé par le médecin du travail. L'employeur est tenu de réintégrer un salarié déclaré apte en tenant compte des préconisations du médecin du travail. Si celles-ci ont pour conséquence une modification de son contrat de travail, le salarié peut refuser et a droit au maintien de son salaire jusqu'à la rupture du contrat.
🔗 Cass. soc. 19-6-2024 n° 22-23.143
👆Un salarié peut refuser un changement d'horaire portant une atteinte excessive à sa vie personnelle
✴️Le refus du salarié de passer d'un horaire de nuit à un horaire de jour, ne constitue pas une cause réelle et sérieuse de licenciement lorsque ce changement porte une atteinte excessive à son droit au respect de sa vie personnelle et familiale et est incompatible avec des obligations familiales impérieuses
🔗Cass. soc. 29-5-2024 n° 22-21.814
👆 Respect des temps de pause : la charge de la preuve repose sur l’employeur
✴️ Si la preuve des heures supplémentaires est partagée, il n'en va pas de même, en cas de litige, des temps de pause et de repos du salarié. La Cour de cassation a rappelé que c’est à l’employeur seul que la charge de la preuve incombe. Dans cette affaire, les juges du fond avaient rejeté la demande de dommages et intérêts d’une salariée car les attestations produites par celle-ci sont imprécises quant aux horaires d'embauche et de débauche et au temps consacré à la pause méridienne. A tort car la preuve a ainsi pesé sur la seule salariée alors qu’elle appartient à l’employeur.
REPRESENTATION DU PERSONNEL & DIALOGUE SOCIAL
👆Les heures de délégations
✴️Les heures de délégation considérées de plein droit comme temps de travail, qu'elles soient prises pendant ou hors les heures habituelles de travail, doivent être payées à l'échéance normale, et l'employeur ne peut saisir la juridiction prud'homale pour contester l'usage fait du temps alloué aux représentants du personnel pour l'exercice de leur mandat qu'après les avoir payées. Une cour d’appel ne saurait débouter le salarié de ses demandes tendant à la requalification de la prise d'acte de la rupture en licenciement nul et au paiement de diverses sommes à titre de rappel de salaire et de dommages-intérêts en retenant qu’il appartient à celui-ci d'indiquer le nombre d'heures qu'il a consacré à son mandat en précisant ses jours et ses heures d'intervention afin que l'employeur soit mis en mesure de les régler en sachant si elles ont été accomplies durant le temps de travail du salarié ou en dehors du temps de travail et que le salarié ne donne pas d'indication sur les temps et heures de délégation qu'il a accomplies, alors qu'il résultait de ses constatations que le salarié, délégué du personnel dans une entreprise de moins de 50 salariés, disposait d'heures de délégation, que sa demande n'excédait pas le crédit d'heures dont il bénéficiait à ce titre et que l'employeur, qui contestait l'utilisation de ces heures de délégation, ne les avaient pas payées à l'échéance normale
🔗Cass. soc. 26-6-2024 n° 23-12.112
👆 Abus de droit de retrait d'un salarié protégé
✴️ Le Conseil d'État juge que le salarié protégé utilisant de manière abusive son droit de retrait peut être licencié pour faute si l'inspection du travail, saisie d'une demande d'autorisation de rupture de son contrat, estime que les faits invoqués sont d'une gravité suffisante.
🔗 CE 28-5-2024 n° 472007, B. c/ Sté Perguilhem
👆 Le contenu minimal de l'invitation à négocier le protocole d'accord préélectoral est fixé
✴️ Un décret du 6 juin 2024 encadre le contenu de l'invitation à négocier le protocole d'accord préélectoral que l'employeur doit adresser aux organisations syndicales intéressées en vue de la mise en place ou du renouvellement du CSE.
🔗 Décret 2024-514 du 6-6-2024 : JO 7
👆 Elections du CSE : le dépôt tardif d'une candidature la rend irrégulière
✴️Dès lors que la régularité du PAP n‘a pas été remise en cause, les modalités d’organisation du scrutin s’imposent à tous. Le salarié qui souhaite se porter candidat doit en conséquence respecter les délais et le formalisme prévus par le protocole d'accord préélectoral.
Il en résulte ainsi qu’une candidature déposée 9 minutes après le délai prévu par le protocole d’accord préélectoral doit être considérée comme irrégulière.
Si l’employeur n’a pas écarté lui-même une candidature non conforme aux règle prévues par le PAP, il conserve la possibilité de la contester devant le juge judiciaire.
🔗Cass. soc. 10 juillet 2024, n° 23-13.551
👆La négociation d’un Accord de Performance Collective est soumise à une exigence générale de loyauté
L’article L 2254-2 du Code du travail prévoit la possibilité de négocier et conclure un accord de performance collective (APC) afin de répondre aux nécessités de fonctionnement de l’entreprise ou en vue de préserver ou de développer l’emploi.
Comme toute négociation, celle-ci est soumise à une exigence générale de loyauté qui impose notamment à l’employeur de convoquer tous les syndicats représentatifs, de les mettre à même de discuter les termes du projet soumis à signature, et de négocier collectivement et non de façon séparée avec un ou plusieurs d’entre eux.
L’APC est un accord dérogatoire au droit commun, le principe de loyauté dans les négociations de l’APC revêt donc une importance particulière au regard des effets de ce type d’accord. Les deux décisions de la cour d’appel de Paris témoignent de cette vigilance accrue des juges.
🔗 Cour d'appel de Paris, 4 juillet 2024, RG n° 23/12256
SANTE & SECURITE AU TRAVAIL
Médecine du travail
👆Visite médicale de reprise
✴️Il résulte de l'article R. 4624-31 du code du travail, dans sa rédaction applicable au litige, issue du décret n° 2016-1908 du 27 décembre 2016, que l'initiative de la saisine du médecin du travail appartient normalement à l'employeur dès que le salarié, qui remplit les conditions pour bénéficier de cet examen, en fait la demande et se tient à sa disposition pour qu'il y soit procédé. Doit être cassé l'arrêt qui, après avoir constaté que le salarié avait informé l'employeur de la fin de son arrêt de travail, demandé l'organisation de la visite de reprise et réitéré cette demande, retient que l'employeur, qui a le droit de demander au salarié de revenir dans l'entreprise et de reprendre son travail aux fins de passer la visite de reprise dès lors qu'elle renseigne avec précision sur l'aptitude, n'avait pas à organiser cet examen et n'avait pas à lui verser de salaire dès lors que le salarié n'avait fourni aucun travail
🔗 Cass. soc. 3-7-2024 n° 23-13.784 F-B
👆 Avis d'inaptitude
✴️Le médecin du travail peut assortir l'avis d'inaptitude d'indications relatives au reclassement du travailleur et mentionner notamment que tout maintien du salarié dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que son état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi. Une telle mention constitue une indication émise par le médecin du travail reposant sur des éléments de nature médicale, de sorte que la contestation portant sur cette mention dans le cadre de la procédure accélérée est recevable 🔗 Cass. soc. 3-7-2024 n° 23-14.227 F-B
Droit de retrait
👆Légitimité de l'exercice du droit de retrait malgré les mesures mises en oeuvre par l'employeur
✴️ Le respect par l'employeur des mesures prescrites par les autorités gouvernementales à l'occasion d'une pandémie, au regard des connaissances scientifiques et des recommandations nationales, n'exclut pas la légitimité de l'exercice de son droit de retrait par un salarié qui justifie d'un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé.
Harcèlement moral
👆La prise en compte d'une preuve obtenue de façon déloyale servant à prouver les faits de harcèlement
✴️ Dans un procès civil, l'illicéité ou la déloyauté dans l'obtention ou la production d'un moyen de preuve ne conduit pas nécessairement à l'écarter des débats. Le juge doit, lorsque cela lui est demandé, apprécier si une telle preuve porte une atteinte au caractère équitable de la procédure dans son ensemble, en mettant en balance le droit à la preuve et les droits antinomiques en présence, le droit à la preuve pouvant justifier la production d'éléments portant atteinte à d'autres droits à condition que cette production soit indispensable à son exercice et que l'atteinte soit strictement proportionnée au but poursuivi. Dès lors, doit être censurée la cour d'appel qui, pour écarter des débats un enregistrement clandestin d'un entretien avec l'employeur, retient que le salarié avait d'autres choix que d'enregistrer cet entretien pour prouver la réalité du harcèlement subi depuis plusieurs mois et que l'atteinte portée aux principes protégés en l'espèce n'était pas strictement proportionnée au but poursuivi, alors qu'il lui appartenait de vérifier si la production de l'enregistrement de l'entretien, effectué à l'insu de l'employeur, était indispensable à l'exercice du droit à la preuve du harcèlement moral allégué, au soutien duquel le salarié invoquait, au titre des éléments permettant de présumer l'existence de ce harcèlement, les pressions exercées par l'employeur pour qu'il accepte une rupture conventionnelle, et, dans l'affirmative, si l'atteinte au respect de la vie personnelle de l'employeur n'était pas strictement proportionnée au but poursuivi.
DISCIPLINAIRE
👆Délai pour engager des poursuites disciplinaires après la connaissance d'une faute
✴️ Selon l'article L. 1332-4 du code du travail : "Aucun fait fautif ne peut donner lieu à lui seul à l'engagement de poursuites disciplinaires au-delà d'un délai de 2 mois à compter du jour où l'employeur en a eu connaissance". Ce dernier s'entend non seulement du titulaire du pouvoir disciplinaire mais également du supérieur hiérarchique du salarié, même non titulaire de ce pouvoir. Quelles que soient son ancienneté, son expérience et son intégration localement, le directeur des ressources humaines de la filiale singapourienne d'une entreprise ne peut pas être considéré comme le représentant de l'employeur à Singapour ni comme le supérieur hiérarchique du directeur de la filiale, de sorte que la prescription a commencé à courir non pas à compter du jour où des rumeurs sur le comportement inapproprié dudit directeur lui ont été rapportées, mais à compter du signalement adressé par l'une des collaboratrices victimes à la direction générale.
👆 Conséquences du non-respect par l'employeur de la procédure disciplinaire
✴️ L'irrégularité commise dans le déroulement de la procédure disciplinaire, prévue par une disposition conventionnelle ou un règlement intérieur, est assimilée à la violation d'une garantie de fond lorsqu'elle a privé le salarié des droits de sa défense ou lorsqu'elle est susceptible d'avoir exercé en l'espèce une influence sur la décision finale de l'employeur, et justifie l'annulation de la sanction prononcée.
👆 Caractéristiques de la faute lourde
✴️ La faute lourde est caractérisée par l'intention de nuire à l'employeur, laquelle implique la volonté du salarié de lui porter préjudice dans la commission du fait fautif et ne résulte pas de la seule commission d'un acte préjudiciable à l'entreprise. Dès lors qu'il résulte de ses constatations que le salarié, malgré sa clause d'exclusivité, a travaillé pour une société tierce, au profit de laquelle il a recruté des salariés en utilisant les moyens et informations fournis par son employeur, débauché des salariés employés par ce dernier et détourné des candidatures adressées à son employeur, en sorte que l'intention de nuire est caractérisée, la cour d'appel ne peut pas écarter la faute lourde
👆 Les propos sexistes répétés d'un salarié sont fautifs et justifient un licenciement
✴️ Il résulte des article L. 4121-1 et L. 4121-2 du code du travail que l'employeur, tenu d'une obligation de sécurité envers les salariés, doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs et faire cesser notamment les agissements sexistes définis par l'article L. 1142-2-1 du même code comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. Doit en conséquence être censuré l'arrêt qui condamne un employeur à payer des dommages-intérêts à son ancien salarié licencié pour avoir tenu des propos à connotation sexuelle, insultants et dégradants envers deux autres salariées, aux motifs que le licenciement apparaît disproportionné, aucune sanction antérieure n'ayant été prononcée pour des propos similaires tenus par le passé, quand l'employeur en avait connaissance, alors qu'elle avait constaté que le salarié avait proféré envers deux de ses collègues, de manière répétée, des propos à connotation sexuelle, insultants et dégradants, ce qui était de nature à caractériser, quelle qu'ait pu être l'attitude antérieure de l'employeur tenu à obligation de sécurité en matière de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, un comportement fautif constitutif d'une cause réelle et sérieuse fondant le licenciement décidé par ce dernier.
EN SAVOIR PLUS SUR RH IN SITU
J’ai créé RH IN SITU en 2017 afin d’accompagner sous différents formats (temps partagé, projets ponctuels, formation, facilitation) les Petites et Moyennes Organisations sur toutes leurs problématiques liées au travail. Je réalise ainsi des interventions visant à :
🎯accompagner les réflexions sur les questions de gouvernance et d'organisations du travail
🎯développer les compétences de collectifs de managers sur des thématiques spécifiques (pratiques managériales, RH, droit du travail, santé, ...) ou via du codéveloppement professionnel et managérial
🎯structurer, fiabiliser, optimiser et sécuriser les pratiques RH (compétences, process, outils, digitalisation, ...)
🎯favoriser la santé au travail en combinant l'approche par les risques professionnels et l'approche clinique afin d'identifier et de développer les ressources psychosociales des collectifs
🎯améliorer la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT)
🎯accompagner les démarches de prévention en tant qu'Intervenante en Prévention des Risques Professionnelles (IPRP)
🎯accompagner les collectifs sur les questions de dialogue social et dialogue professionnel
🎯développer les compétences des représentants du personnel
🎯trouver les profils en adéquation avec les besoins des structures (sourcing, chasse, recrutement, ....)
🎯accompagner les transitions professionnelles
. . .
Plusieurs valeurs guident ma pratique professionnelle :
🤝Construire des relations authentiques, basées sur la confiance et la transparence
🤝Transmettre mes compétences aux équipes accompagnées pour développer leur autonomie
🤝Promouvoir un équilibre dans les relations employeur/salariés et un dialogue social et professionnel de qualité
🤝Avoir un impact positif sur la santé au travail des dirigeants, managers, salariés, …
🤝Contribuer, au travers de mes interventions, à la performance économique ET sociale des structures accompagnées
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